Biga Muay Thaï club

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Gymnase Raoul Follereau Salle Philippe RIBOUD
Esplanade Raoul Follereau Centre Commercial des Trois Moulins
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

KRABI KRABONG


Le Krabi Krabang (ou Krabi Krabong) est le premier art martial (historiquement) pratiqué par les Thaïlandais. C’est à partir de cette discipline que sont nés le Muay Boran et le Muay thaï.

Krabi Krabong
Comme tout les Arts martiaux, le Krabi Krabang a été inventé dans un but guerrier. Dans le cas présent, les Mon réfugiés au Siam (ancien nom de la Thaïlande) devaient régulièrement résister aux invasions, dont celles des Birmans. En réponse à cette situation, ils ont créés cet art martial et se sont réunis sous le nom de Krom.

Vieux de 2000 ans, le Krabi Krabang est principalement basé sur l’usage d’armes (au nombre de 9 au total, puis avec le temps, des mouvements à mains nues de Muay Boran sont venus s’y greffer. S’il existe autant d’armes c’est que chacune correspond à un type de soldat: par exemple le roi qui se battait à dos d’éléphant utilisait principalement la lance, alors qu’un soldat se servait plus d’armes de combat rapproché comme le bâton ou l’épée.

Le nom Krabi Krabang est tiré du nom de deux armes utilisées dans cette discipline: le krabi (épée) et le krabang (bâton de bois). Comme de nombreux arts martiaux son but est l’efficacité maximale en un minimum de temps. Les coups sont donc puissants, précis et portés sur des zones vitales.





Les armes du Krabi Krabong
La tenue du pratiquant de Krabi Krabang est assez proche de celle de celui du Muay boran : un pantalon qui arrive au genou et un haut de tunique aux manches courtes. Habituellement, les tuniques sont ornées de figures emblématiques telles que des Bouddhas ou des personnages du Ramayana (mythologie hindouiste).




Combat de Krabi Krabong
A partir du règne du roi Rama II (il y a plus de 200 ans), l’armée thaïlandaise a été réorganisé et utilise des armes à feu. De ce fait, le Krabi Kranbang, contrairement au Muay Boran, n’est plus enseigné dans l’armée (hormis pour les gardes du corps du roi) mais reste un art traditionnel national.